Travail de Maturité, 2002. - 66 р.
Après avoir réalisé une importante collecte de raisons sociales et noms de produits tirés avec plus ou moins de bonheur du grec et du latin, je les ai expliqués et en ai fait une analyse plus approfondie.
Ceci m’a permis de mettre en évidence les différentes tendances des publicitaires en matière d’emprunts au grec et au latin. J’ai alors déterminé un palmarès comportant trois catégories d’emprunts selon leur valeur culturelle et linguistique.
La cause principale d’un emploi tendancieux du grec et du latin dans ce domaine est ce qu’on appelle la publicité émotionnelle : exploitant à outrance l’attrait irrationnel des consommateurs pour la sonorité des mots, les publicitaires (dé)forment les appellations sans guère tenir compte de leur sens premier.
Suite à cette découverte, j’ai replacé les emprunts faits au grec et au latin par les publicitaires dans un contexte historique plus large, sans oublier les origines indoeuropéennes de ces deux langues. J’ai pu ainsi remarquer que le grec et le latin ont été utilisés de tout temps pour enrichir les langues et les arts européens, alors qu’aujourd’hui le but de ces emprunts n’est pas toujours respectueux de la culture et du consommateur.
J’ai également réalisé un sondage afin de mieux comprendre les réactions des gens face au grec et au latin des publicités. Cela m’a permis de confirmer ou d’infirmer différentes hypothèses que j’ai formulées dans mon travail.