Après 36 ans d'une clandestinité à haut risque, l'UPC a pu enfin tenir un congrès ouvert sans essuyer la répression et la dispersion par les forces de police.
Quinze ans après l'événement (décembre 1991), le congrès de Bamougoum livre ses minutes et ses travaux au public, à l'initiative de Siméon Kuissu. Pourquoi ce délai, pourquoi et à quel titre Siméon Kuissu ? L'auteur répond à ces questions dans l'introduction.
L'UPC a été pensée par ses fondateurs comme un instrument au service d'une fin, la souveraineté du Kamerun et l'amélioration continue des conditions de vie et d'existence de ses populations. Les congressistes de Bamougoum semblent l'avoir oublié : un Comité Directeur est élu ! Quel projet cet organe dirigeant est-il sensé mettre en oeuvre ? La lecture des minutes et des travaux donne le sentiment que le Congrès de Bamougoum avait pour objet la prise de contrôle de l'UPC "MANIDEM" par des acteurs organisés impliqués dans sa préparation politique.
Aujourd'hui, en 2006, malgré tout, et qu'on le déplore ou qu'on s'en réjouisse, la Direction de l'UPC "fidèle" est l'héritière légitime du Comité Central et du Comité Directeur de UM, MOUMIE, OUANDIE,... Il lui reste à comprendre l'essentiel ; comprendre et le faire savoir à la Nation : l'UPC est un instrument au service d'une fin qui ne peut être ni le culte du sigle, ni l'autosatisfaction de Dirigeants uniquement préoccupés de parade. Les règles actuelles du jeu politique ne laissent aucun espace susceptible de conduire à la reconnaissance du légitime en tant qu'unique représentant légal. La reconnaissance légale du légitime passe par la conquête du pouvoir politique. Une conquête dont le légitime serait acteur et partie prenante.
Author(s): Siméon Kuissu
Publisher: Editions Menaibuc
Year: 2006
Language: French
Pages: 301
Sommaire | 7
Avertissement | 9
Première partie : Avant-Propos | 13
Deuxième partie : Les travaux du congrès | 106
Troisième partie : Annexes | 245