« Je me suis imaginé que Vermer était fasciné par le mystère de la naissance et de la croissance – une croissance très lente, presque statique – d’une perle. Elle grossit et mûrit pendant des années dans la coquille autour d’un noyau grand comme un grain de sable, à une vitesse qu’il est permis d’appeler temps arrêté. »
Le journal de Gustaw Herling est une suite de contemplations et de pauses sur l’art, la littérature, le mal, la politique. Promenades dans une Italie intemporelle, de Venise à Capri, en passant par Sienne, Parme et surtout Naples où il vit depuis une quarantaine d’années. On entendra dialoguer Henry James, Stendhal, Flaubert et tant d’amis ou de maîtres polonais. On s’arrêtera devant les chefs-d’œuvre de Rembrandt, du Caravage, de Ribera, de Vermeer. On tentera de comprendre le rôle de l’écrivain sur terre.